Les causes de la spasmophilie sont difficilement explicables.
Pour ma part, je pense que des fondements émotionnels ont provoqué un réel déséquilibre énergétique du patient.
Le déséquilibre est tel que l’organisme ne répond plus sainement au stress habituel.
Elles sont la résultantes de multiples germes qui peuvent remonter à la vie intra-utérine, voir au-delà…
Il semble aussi qu ‘un terrain familial propice à la spasmophilie peut être déterminé.Une situation d’isolement familial ou de tension permanente, un enfant ne trouvant personne avec qui communiquer, seront des situations favorables à l’apparition de cette maladie.
La spasmophilie est une « moyen de communication ».
Le malade « s’exprime » au travers de ses maux.
Plus la douleur morale est forte, plus les spasmes sont violents.
Il en résulte donc qu’en agissant, d’une part sur cette douleur morale et d’autre part sur le stress, nous pouvons aider le patient à maîtriser cette maladie.
Par contre, il est évident que rien ne peut être envisagé si le patient ne veut pas de toutes ses forces vaincre son mal. Il est également primordial qu’il accepte que sa maladie soit une expression de son corps et non une fatalité. Il est seul habilité à se guérir…
Soins:
Les soins qui peuvent être proposés doivent se faire d’une manière pluridisciplinaire et en agissant sur les causes ainsi que sur ses symptômes.
Soigner uniquement le corps n’avancera qu’à rendre le patient dépendant de son médecin et des médicaments qu’il voudra bien lui prescrire.
Soigner uniquement l’esprit prendra beaucoup trop de temps pour arriver à une vie paisible car le malade souffre dans son corps comme dans son esprit, et plus le temps passe plus la maladie s’inscrit dans chaque cellule.
Tout est une question d’équilibre, d’harmonie.
C’est justement sur l’équilibre que doit se porter l’attention du thérapeute.
Équilibre des deux cerveaux, équilibre du mental, équilibre émotionnel.
Nous pensons sincèrement qu’il faille allier des techniques comme celles que proposent la l'hypnose Ericksonienne, les Thérapies Brèves, la phytothérapie, l’homéopathie, la relaxologie.
Il n’y a pas de nécessité primordiale à rechercher l’origine émotionelle du problème pour y accéder.
La conscience du patient est importante, c’est pourquoi il semble juste d'allier dialogue analytique et thérapie dans une même séance.
En apprenant l'auto-hypnose, le patient devient autonome et est plus à même de gérer ses émotions ainsi que les éventuels sympthomes.
La spasmophilie n’est pas une fatalité qu’il faut subir éternellement.
Geneviève Schmit
